Un festival chamanique pour du développement personnel?
- sophie16432
- il y a 5 jours
- 4 min de lecture

Il y a des années, quand ma mentor m’a demandé lors de notre rencontre ce dont j’avais besoin, je lui ai répondu guérir et grandir.
En fait, ce fût bien plus qu’une réponse ponctuelle, c’est ce qui m’anime profondément à explorer d’autres pratiques et suivre des formations. Non pas pour en faire quelque chose de rémunérateur mais juste pour le fait d’apprendre, de réfléchir et éventuellement me remettre en question sur certains points ou façons de voir.
Cela me permet d’avoir une meilleure observation et conscience de qui je suis et comment je fonctionne. C’est là que le guérir et grandir suivent naturellement, que ma présence se manifeste différemment, petit à petit.
Ouvrir le champ des possibles.
C’est donc dans la même démarche que je me suis inscrite à ce Festival du chamanisme. M’offrir cet espace pour aller à la rencontre d’autres univers et sagesses.
Trouver des réponses à mes questions, dont celles que je n’avais pas conscience d’avoir.
Ces 4 jours m’ont offert cela et bien plus encore.
Déjà, mon rythme s’est ralenti dès les premiers pas sur le chemin du site. Comme si mon corps s’était imprégné de la marche passée vers Compostelle l’année dernière. Il se souvient malgré le retour à la vie « normale ».
Ici, mes cellules vibraient la liberté, l’excitation, la joie et la gratitude envers moi d’avoir eu l’audace de venir sans références préalables.
Dire que c’est « juste » un like d’une proche sur l’événement Facebook qui l’a fait apparaitre sur mon mur pour semer un « pourquoi pas ».
Les signes sont dans le champ digital aussi.
Je souris.
Ce sourire m’accompagnera tout le festival, coloré de tendresse, de joie, de gratitude, de résonance, de guérison.
Le programme du premier jour fût rythmé par les présentations et la fête d’ouverture.
Chaque intervenant de chaque tradition s’est présenté dans son apparat de cérémonie, selon ses origines et coutumes. Un festival de coloris, plumes, brelots, bâtons, bandeaux et couvre chefs divers et variés. Un régal pour les yeux.
Tous les continents sont présents et les celtes en nombre.
C’était une journée d’imprégnation du lieu et de prise de connaissance; de retrouvailles aussi pour beaucoup et ces embrassades pleines de connivence était très émouvantes à voir. Pas de faux semblant sur les visages qui m’ont le plus marqués mais de l’amour, de la gratitude et cette reconnaissance de pouvoir être là, tous ensemble dans cette pause hors du temps de 4 jours.
Le premier atelier que j’ai suivi avec une dame de tradition Lakota m’a rappelé l’essentiel : honorer le vivant, être dans son cœur, faire de son mieux chaque jour.
Le ton est donné!
La cérémonie du grand feu fût remarquable. Chaque délégation y a déposé ses intentions, prières et chants, encerclée d’un public subjugué et connecté à cet instant sacré, célébrant cette connexion avec le Tout.
A l’agenda de ce festival chamanique, des ateliers en tout genre: chant, danse, artisanat, transmissions, partages, rituels, consultations et farniente.
Enseignement, purification, guérison, … déposer ce dont on n’a plus besoin et se charger de ce qui nous éclaire et nous anime le cœur.
C’est du moins ainsi que je l’ai vécu.
Le deuxième jour, je suis partie à la découverte des Celtes, des Maoris, du Kongo, et du Japon.
Le troisième, ont pris place dans mon programme le féminin sacré, l’Ayurvéda et le chamanisme Népalais.
J’ai clôturé le dernier jour en émotion avec la délégation mongole, au rythme des tambours et chants d’oiseaux, après avoir honoré ce magnifique arbre sous lequel nous étions.

A tout ceci s’ajoutent les rencontres entre participants, les partages, les échanges de regards et de sourires du cœur.
Bref, je dis OUI à ce genre d’expérience pour aller explorer des parties de soi et les faire grandir !
Quelques-unes de mes pépites ?
· La vie aime et chante (La vie est méchante).
· Se coucher en déposant l’intention de faire mieux le lendemain.
· Nous sommes tous indigènes où nous sommes nés.
· La peur sépare, l’Amour unit.
· Être soi, choisir en conscience ses actions, paroles et pensées pour se sentir en harmonie en dedans et au dehors.
· Le but de cette vie, c’est de trouver l’harmonie.
· Chaque symptôme est le message d’une partie de toi qui se sacrifie.
· Quand tu ne sais pas, respire le « je n’y arrive pas » avec le sourire.
· Quand on est heureux, l’agitation cesse. Quand la conscience nous sépare du moment présent, la maladie s’installe.
· Laissons aux hommes et aux femmes reprendre et incarner leurs rôles des origines.
· L’égo est un enfant à rassurer, sécuriser.
· Reconnaître et épouser le féminin et masculin en soi avant de le chercher à l’extérieur.
· Donne qui tu es au monde, tout simplement.
· Honorer sa propre nature, sa propre lumière et l’offrir au monde.
· La Vie est un cadeau et nous sommes des cadeaux pour la Vie !

A bientôt !
Lumineusement, avec cœur et en paix.
Sophie